L'autoconsommation énergétique est la solution idéale pour réduire ses factures et atteindre ce qu'on appelle « l'indépendance énergétique ». Ce système de consommation d'énergie connait une popularité grandissante, d'autant plus que les propriétaires ont droit à des subventions pour financer les travaux. Dans cet article, nous vous présentons les travaux à envisager.
Qu'est-ce que l'autoconsommation énergétique ?
L'autoconsommation solaire est un processus permettant de produire de l'énergie électrique soi-même en installant des panneaux photovoltaïques. Cette appellation désigne un système d'exploitation d'énergie dans lequel on consomme ce qu'on produit. Ces panneaux transforment les rayons du soleil en électricité qui sera utilisée dans le logement. Les maisons acquièrent ainsi une indépendance énergétique tout en réalisant des économies.
Une fois vos besoins pleinement satisfaits, si vous disposez d'un taux d'électricité supplémentaire, l'EDF peut vous le racheter : une opération qui permet d'amortir davantage le coût des panneaux solaires et les frais de leur installation.
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Panneaux solaires : les points clés des travaux d'installation
La première étape consiste à choisir le type de panneaux photovoltaïques que vous souhaitez installer dans votre maison. Mais avant cela, vous devez porter une attention particulière aux matériaux de la toiture (ardoises, tuiles), à sa hauteur et aux parties pouvant accueillir les dispositifs solaires. Par ailleurs, un professionnel peut vous prodiguer ses conseils pour vous aider à choisir la méthode d'installation qui correspond aux caractéristiques de votre logement.
Ici, nous vous invitions à choisir votre artisan avec beaucoup de vigilance ; un artisan agréé RGE. En dehors de l'accompagnement qu'il vous propose, il va également vous fournir un devis estimatif pour les travaux de rénovation. Sachez que vous pouvez, dans un premier temps, réaliser cette estimation en ligne puis vous faire une idée du montant à prévoir pour financer les travaux.
Les matériaux utilisés et les méthodes de pose des modules solaires dépendent de la nature de la couverture de toiture. Dans le cadre des rénovations à effectuer, le chantier est soumis à une réglementation précise. Par exemple, au-delà d'un mètre quatre-vingts, il faut utiliser un échafaudage de sécurité. Quand la hauteur du toit est inférieure à 6,5 mètres, optez pour un modèle roulant.
Par ailleurs, l'emplacement des panneaux solaires est déterminant pour le taux d'électricité généré. Ces dispositifs doivent être orientés vers le soleil et profiter d'un rayonnement maximal. Évitez toutefois les zones d'ombre ! Voici les meilleurs emplacements pour vos panneaux en portrait ou en paysage :
- dans des bacs vissés dans le plancher ;
- sur plusieurs pans de la toiture ;
- sur un brise-soleil ou une pergola.
On distingue deux grandes catégories d'installations : la surimposition qui est la méthode la plus simple et la pose intégrée au bâti qui implique des frais plus élevés.
Le raccordement des panneaux photovoltaïques
Après la rénovation de toiture et l'installation des modules solaires, l'artisan procède au raccordement au réseau de distribution ENEDIS. Il faut toutefois commencer par vérifier la présence d'amiante sur le toit, interdite depuis 1997. Cette obligation concerne les logements anciens puisque les constructions neuves ne peuvent pas en contenir. Pour supprimer l'amiante, on procède à un dépoussiérage complet après avoir préalablement humidifié les matériaux. Cela réduit la dispersion des particules nocives. Vous pouvez utiliser un aspirateur avec un voltage élevé. Une fois la toiture parfaitement propre, elle peut être remplacée.
La deuxième étape consiste à redresser la charpente. Celle-ci doit être en bon état parce qu'une structure fragilisée ne peut pas supporter le poids des panneaux solaires, pouvant atteindre dix-huit kilos. Comptez 200 kilos pour une puissance de 3 kWc. Rajoutez le poids des équipements d'intégration et de fixation. Ces matériaux sont encore plus opulents en cas de surimposition au bâti, étant donné que le poids des panneaux photovoltaïques s'ajoute à celui du toit. Ce critère est d'une importance capitale pour la solidité des modules et la production d'énergie photovoltaïque dans une maison autonome.
Les subventions pour financer les travaux de rénovation solaire
Les conseils pour la rénovation énergétique mettent l'accent sur l'importance de confier les travaux d'isolation thermique, d'installation des panneaux et de raccordement à un professionnel agréé RGE : cette démarche garantit l'octroi d'aides financières importantes. Vous pouvez faire baisser les frais de l'installation si vous obtenez la prime d'investissement fournie par l'Anah. La somme délivrée dépend de la puissance des modules photovoltaïques :
- 400 euros : moins de 3 kWc
- 300 euros : entre 3 et 9 kWc
- 190 euros : entre 9 et 36 kWc
- 90 euros : entre 36 et 100 kWc
Pendant 5 ans, vous pouvez également bénéficier d'une aide à l'autoconsommation, versée par EDF Obligation d'Achat à la suite d'un raccordement à ENEDIS. Sa valeur se situe entre 90 et 390 euros. Notez que ces aides sont cumulables avec les subventions locales, à condition d'engager un artisan Reconnu Garant de l'Environnement. Cette démarche est non seulement le moyen d'obtenir des aides gouvernementales, mais elle garantit aussi le bon déroulement des travaux et les performances de votre maison autonome. De plus, pour les panneaux solaires affichant une puissance inférieure à 3 kWc, la TVA est réduite à 10%.
L'autoconsommation solaire assure des économies considérables au niveau de l'électricité. Si les modules photovoltaïques coûtent relativement cher, leur coût est rapidement amorti à travers les économies réalisées sur les factures. En produisant votre électricité vous-mêmes, vous faites du bien à votre portefeuille et à la planète tout autant. Car le premier avantage de l'autoconsommation est purement écologique: une préoccupation désormais au cœur des démarches énergétiques en France visant à réduire l’emprunte CO2 de l’environnement.